OGM : le Parlement Européenne favorise le libre choix (2 & fin)

Publié le par FESA

  Cette discussion prenait pour base le rapport de la Commission environnement, vice-présidée par Corinne Lepage, qui, s'il acceptait le principe de cette proposition, demandait des aménagements pour une mise en œuvre opposée sur certains points aux positions de la Commission européenne, peut on lire dans un communiqué de presse.

 

Les députés européens ont discuté, le mardi 5 juillet 2011, de la proposition faite par la Commission européenne de fournir aux États membres la possibilité d'interdire la culture d'une ou plusieurs PGM, sur tout ou partie de leur territoire

Corinne Lepage, ex-ministre de l'Ecologie française, eurodéputée et rapporteur du projet, expliquait souhaiter "maintenir une gestion centralisée, mais laisser une marge de manœuvre aux Etats membres".

Dans son projet initial, la Commission proposait en effet de laisser aux Etat membres, le libre choix  d'autoriser ou non la culture des OGM sur leur territoire. Parallèlement, elle donne son accord pour certaines homologations réclamées par certains groupes agroalimentaires.

Selon un communiqué de de nos confrères d’Inf’OGM, Corinne Lepage se dit « très contente » du vote qui vient d'avoir lieu au Parlement européen, qui selon elle, « met enfin en accord le droit avec le fait ». De plus, « la très large majorité du vote du Parlement européen en faveur des amendements de la Commission environnement, est un signal fort à destination du Conseil Européen, lequel refuse jusqu'à présent de prendre ses responsabilités sur ce dossier ». L'eurodéputée se félicite que plusieurs amendements essentiels aient obtenus une large majorité de vote : le changement de base légale, la liste des arguments à dispositions des États pour justifier d'une interdiction sur leur territoire, et enfin, une proposition émanant du groupe politique des verts sur la possibilité de donner aux régions le droit d'interdire la culture d'OGM sur leur territoire.

C'est désormais au tour du Conseil Européen de se pencher sur le texte qui vient d'être voté par le Parlement. De son vote dépend l'adoption définitive du texte ou une seconde lecture (retour devant le Parlement européen).

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