Les nitrates résistent ... aux réglementations (2 & fin)

Publié le par FESA

Dans les années 1980 ont émergé les premières politiques publiques sur l’azote, qui se sont renforcées et diversifiées depuis 2000.
Pourtant, les nitrates restent une importante source de pollution.
Les premières informations récoltées par l’Europe sur l’application de la directive Nitrates montrent d’ailleurs qu’encore 30% des cours d’eau ont subi une dégradation entre 2004 et 2007

A ces difficultés, s’ajoute la directive-cadre sur l’eau (DCE), qui est devenue la directive mère de la directive Nitrates, et qui demande aux Etats membres de l’UE de mettre en place des programmes de surveillance sans toutefois avoir encore précisé s’ils se superposeront ou intégreront ceux de la directive Nitrates.
Cette dernière va donc connaître à nouveau quelques modifications.

Pour Jean-François Piquot, porte-parole de l’association Eaux et Rivières de Bretagne, que 30% des cours d’eau aient une qualité en baisse ne l’étonne pas. «Les algues vertes nous donnent une idée du mauvais état des cours d’eau.»
Cependant, il dénonce le mode de calcul français, estimant qu’on «raisonne sur des chiffres virtuels». D’une part, parce que la moyenne annuelle n’est pas représentative de la qualité des cours d’eau (il faudrait connaître le flux de nitrates), et d’autre part parce que les retombées d’ammoniac ne sont pas prises en compte dans les émissions d’azote animales.
Or, «la volatilisation représente 30% pour les bovins et porcins, et entre 40 et 60% pour les volailles», indique-t-il.



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