Des projets de recherche pour soutenir l’économie de la biodiversité

Publié le par FESA

 

La FESA regarde cette initiative avec intérêt, mesurera l'efficacité de cette initiative, et à qui profiteront ces fonds en cette période de restriction budgétaire :
La Société forestière, filiale de la Caisse des dépôts et consignations, a officiellement lancé le 28 novembre la mission Economie de la biodiversité, dotée d’un financement de 3 millions d’euros pour 3 ans.

Son rôle s’avère plus large que CDC Biodiversité, créée en 2008 pour financer de seules actions de compensation écologique.

Projet en cours: les toitures végétalisées

Projet en cours: les toitures végétalisées

Elle vise à démontrer que la biodiversité peut générer un nouveau modèle socio-économique durable.

Les projets concernent la biodiversité dans la ville, le financement de la trame verte et bleue (TVB), la création d’outils pour intégrer dans le secteur financier les risques et les opportunités liés à la biodiversité et les principes scientifiques de la compensation.

Les premiers travaux ont déjà été lancés mi 2012. Un partenariat a par exemple été conclu avec le laboratoire Bioemco (1) et la ville de Paris sur les toitures végétalisées. «Il s’agit d’améliorer les connaissances scientifiques et d’aboutir à des préconisations sur le choix des plantes, du substrat et des autres composantes de la toiture végétalisée», explique Luc Abbadie, le directeur du Bioemco (Biogéochimie et écologie des milieux continentaux) en charge de cette expérimentation.

Des études vont également être menées pour proposer des financements innovants aux collectivités pour faciliter leur mise en œuvre des schémas régionaux de cohérence écologique.

Dans la droite lignée du rapport Teeb sur le coût de l’inaction et des dégradations des services écosystémiques, cette Mission veut inciter les décideurs publics et privés à généraliser la prise en compte de la biodiversité dans leurs décisions.

(1) Le laboratoire Bioemco est le fruit de la collaboration entre les universités Pierre et Marie Curie et Paris Est Créteil, le CNRS, l’Institut de recherche pour le développement (IRD), l’Ecole normale supérieure (ENS) et AgroParis-Tech.

 

Source : Stéphanie Senet sur http://www.journaldelenvironnement.net

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M
il y en a qui connaisse déjà bien le sujet , pour avoir expérimenté pendant de nombreuses années les végétaux et les différentes couches qui compose un toit végétal c'est le cas de la pépinière du<br /> chardon bleu.
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F
<br /> <br /> Chantal,<br /> <br /> <br /> J'ai été voir votre site marchand très bien fait. Nous vous proposons de rejoindre la FESA en prenant contact soit avec le Président, soit avec le Secrétaire Général.Merci pour votre commentaire.<br /> <br /> <br /> Jean-Claude.<br /> <br /> <br /> <br />