Résistances au bio-business

Publié le par FESA

En Colombie, en Bolivie, au Brésil, en Inde, en Italie, en France, des exemples comme celui-ci se multiplient...

La résistance au bio-business s’organise sur toute la planète.

De plus en plus de paysans, de communautés rurales et de petites coopératives de producteurs défendent une agriculture paysanne et des modes de culture agro-écologiques qui privilégient des exploitations à taille humaine respectueuses de la biodiversité et de la souveraineté alimentaire.

Beaucoup refusent les certifications et pratiquent les systèmes participatifs de garantie fondés sur une relation d’échange et de confiance entre producteurs et consommateurs.

terre_de_liens-11_09_18.jpgDes réseaux de défense des semences paysannes se développent pour imposer le droit des paysans à produire et à commercialiser leurs propres semences.

En France, les Associations pour le maintien de l’agriculture paysanne (AMAP), qui mettent directement en relation producteurs et consommateurs sans passer par le marché, connaissent un tel engouement que la demande ne parvient pas à être satisfaite.

L’association Terre de liens collecte avec succès des fonds solidaires pour permettre l’installation de jeunes agriculteurs en bio.

Pour se démarquer de la réglementation européenne, la Fédération nationale d’agriculture biologique (FNAB) a créé une nouvelle marque : Bio Cohérence.

Elle viendra en complément de la certification officielle en exigeant le respect d’un cahier des charges beaucoup plus rigoureux et l’adhésion à des principes inspirés de ceux adoptés par l’Ifoam en 1972.

A l’écart de la réglementation, Nature et Progrès défend son cahier des charges garant d’une agriculture biologique paysanne.

L’intégration ou non des valeurs sociales et écologiques au sein des préoccupations des producteurs, des transformateurs et des consommateurs de la bio déterminera son avenir.

Deviendra-t-elle un simple pan du marché soumis aux seuls intérêts du libéralisme économique ?

Ou sera-t-elle encore porteuse d’une alternative à ce libéralisme ?

source : http://www.sante-environnement.be

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