Tarn : l’agriculture biologique encaisse un mauvais cou (2 et fin)

Publié le par FESA

FESA-Grenelle_OGM-10_12_29.jpgL’agriculture biologique est aujourd’hui la plus à même de préserver concrètement et durablement les ressources naturelles, la biodiversité et la richesse des sols.

Cette mesure financière est un message très négatif adressé à la Bio et une TRAHISON complète des objectifs affichés par le GRENELLE de l’environnement.

Cela n’empêche pas la France de clamer son soutien au développement du mode de production biologique afin de réduire l’usage des pesticides.


Lancé en 2007, le plan « Agriculture biologique : horizon 2012 » visait à tripler les surfaces cultivées en bio pour les porter à 6 % de la surface agricole française en 2012. On est encore bien loin de cet objectif puisque les surfaces cultivées en bio s’élevaient fin 2009 à 670 000 hectares… soit seulement 2,6 % de la surface agricole utilisée.

Cette coupe franche dans les crédits ne va sûrement pas aider !


Alors que la demande française de produits bio va croissant, que les taux de surface en conversion n’y suffisent pas et que la relocalisation fait des émules, que restera-t-il au marché Bio français pour s’approvisionner ?

L’importation ?

Est-ce vraiment une solution souhaitable et pérenne ?

En aucun cas !

Ne serait-il pas plus cohérent d’encourager la production biologique locale ?


Nature & Progrès, la Confédération Paysanne et la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB) demandent vivement à ce que le Ministère de l’économie revoie sa copie, en accord avec les annonces du Grenelle.

Les exemples ne manquent pas pour affirmer que les économies de bouts de chandelle d’aujourd’hui se paieront au prix fort demain. »

Source : communiqué commun de  Nature & Progrès, la Confédération Paysanne et la FNAB

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